Your beauty is beyond compare.
Bah oui faut dire c'qui est, tu es divinement bombesque Jolène. Pourtant au début j'ai eu un petit doute. Quand Raph' nous a présentées, je me suis dit quelle beauté cette petite, mais franchement est-ce qu'on est faites pour aller ensemble ? Elle avec sa silhouette longiligne et moi du haut de mes 1m12, je ne nous voyais pas entamer une folle histoire d'amour. Alors j'ai fait ma timide, j'ai dit à Raph' ok parce qu'elle est parfaitement magnifique (là je me contiens niveau compliments, alors imagine) mais je ferai la version genoux. Raph' m'a dit "wesh c'est toi qui vois tasspé mais tu seras way more swag en version longue" (dans l'texte). J'ai réfléchi, j'ai regardé un peu en arrière, j'ai vu à quel point la couture avait fait évoluer mon style, et j'ai réalisé que coudre sans audace c'est comme prendre toujours le même plat au resto. La couture c'est l'aventure nom d'un ectoplasme à roulette! Alors no fear, je me suis jetée dans les bras de Jolene version longue et advienne que pourra. Tu veux savoir ce qu'il advint ? (J'ai fait péter le Bescherelle ta mère) J'en suis tombée définitivement et éperdument amoureuse de Jolene. J'en ai des frissons à te l'écrire. Elle ne me quitte plus, et je dormirais bien avec si mon mec ne commençait pas à se poser des questions...
Tu veux que je te dise ce que j'aime par dessus tout chez Jolene? Non? Tu te fous de ma gueule? Tu viens sur mon blog et tu me dis non? Are you kidding me? Je vais quand même te le dire, ce que j'aime chez Jolene. Tout. En fait j'aime tout. Sa taille marquée, ses fronces, ses découpes bretelle, ses cols, ses multiples boutons savamment disposés (même si à la pose j'ai failli tuer des gens chez prym), même ses petites pattes de boutonnage sur les manches. Et sa longueur. Bon dieu d'sa mère que j'aurais regretté si je l'avais cousue plus courte ! Je me sens comme une Amish (la tête de consanguin en mois) qui aurait foutu un coup de pompe dans la fourmilière en Stan Smith. J'ai l'impression d'être une autre que j'ai toujours été. Tu vois ce que je veux dire ? T'inquiète, je peux te fournir de la bonne came pour comprendre. Ou sinon tu testes Jolene aussi, et I swear que you will understand.
Est-il utile de préciser que Jolene présente mille versions possibles ? Deux cols, deux longueurs de manches et trois longueurs de chemise/robe chemise. Autant te dire qu'il y en a vraiment pour tous les goûts, comme d'hab avec Ready to Sew tu me diras. Celâ dit, mon agendâ coûturesque étânt bien rêmpli ces dêrniers têmps (à lire avec un accent de bourgeoise désabusée), je n'ai pas pu me coudre mille Jolene comme je l'aurais souhaité, mais une belle Jolene vaut mieux que douze choucroutes paraît-il, donc je le vis finalement très bien. Parce que moi desfois, quand j'ai trop de nouvelles fringues cool à porter, j'hésite tellement que je finis par sortir en slip (comme l'âne de Buridan, en moins mort mais plus ridicule). Là au moins je peux kiffer ma Jolene sous toutes ses coutures jusqu'à épuisement (dans mille ans minimum).
En plus-what's more-ademas, Raph nous a dégoté un partenariat de derrière les fagots avec Les Coupons de Saint-Pierre pour tester Jolene. On me dit "vas-y fais toi plaiz sur le site", alors moi j'y vais gaiement et je me rue sur le tencel bleu clair. L'occasion était trop belle sans déconner, j'avais jamais cousu de tencel. Pis tout le monde disait que c'était cool donc bon j'ai pas hésité quoi. Bien sûr cette sale petite copieuse de Cassandre a commandé le même, mais comme disait Coco "la copie c'est le succès". YES I AM KIDDING OF COURSE. Cassandre I love you, mon ego ne me pousse pas encore à me prendre pour Coco, j'te rassure baby. Pour en revenir à nos agneaux (Pascal lol), j'ai donc testé le tencel. Ben je ne regrette pas, et on ne m'avait pas menti, c'est hyper agréable à porter, ça va clairement faire mon bonheur quand il fera bien chaud (moi l'auvergnate qui sue à 15°C). Forcément c'est fluide, donc à coudre moi je kiffe pas des masses en vrai, mais c'est loin d'être un tissu con si tu vois ce que je veux dire. Et MÊME SI c'était la guerre à coudre, sa douceur et sa légèreté une fois sur mes épaules me feraient bien vite oublier quelques heures de galère, foi d'impatiente.
La pose de boutons pression a bien usé ma patience en revanche. J'aurais investi dans une vraie pince vario on n'en serait pas là je te l'accorde, mais d'une je suis radine de naissance, de deux je suis une bonne grosse naïve qui croyait qu'elle pourrait poser presque 60 pressions (ouais 30 X 2, t'as la bosse des maths ou tu l'as pas) en tapant avec un marteau sur un pauvre bazar en plastique d'une solidité plus que douteuse. C'était soi de la naiveté, soi de la connerie pure, mais je préfère me dire naïve. Sans surprise aucune, "l'outil de pose" a rejoint le paradis des outils de pose avant que les boutons soient tous posés. Mon acharnement et ma débrouillardise sans borne m'auront quand même permis de poser ce qu'il me restait de boutons, c'est-à-dire pas tous les boutons, parce que je n'en avais pas commandé assez en fait (et elle se dit juste naïve ? ben vieux, il lui manque carrément un quart d'heure de cuisson à mon avis). Donc mon conseil : vu le nombre de boutons, te prends pas pour MacGyver (moi quand je lis ça en général je dis ouais c'est ça c'est toi qu'es nuuul gros naze) et investis dans de la bonne came, que ce soit en pression ou en boutons à coudre.
Bref Jolene je l'aime quoi.